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5 février 2012

Faisons le point...

Aujourd'hui dimanche 5 février 2012.

polaroid

4 mois et demi de P2 à mon actif (ou plutôt FGSM2 ouiouioui). Déjà.

Des débuts difficiles : laissée par celle* que je pensais être une vraie amie, seule face à des affinités déjà bien marquées, je me suis accrochée, difficilement, pour qu'on ne m'efface pas, et pour ne pas m'effacer moi-même. Inscrite dans un groupe de tutorat de biophysique pour 'venir en aide' aux étudiants de première année (comme mes prédécesseurs l'avaient fait avec moi. Prédecesseurs que j'ai tant admiré), je crois que c'est une des meilleures décisions que j'ai prise cette année. Ca m'a permis de rencontrer un bon groupe d'amis, on se dit même être une famille, en appelant nos chefs de pôle 'Maman' et 'Papa'. Maintenant c'est avec eux que je sors le jeudi et depuis quelques temps je me sens vraiment bien avec eux, j'arrive à être moi-même, ce qui n'est pas le cas avec tout le monde. Et celle* qui m'a laissée depuis cette année, celle* à qui je me confiais tant l'an dernier, celle* la même qui m'a demandé par sms de la pardonner, qui m'a dit ses regrets, qui m'a avoué qu'elle voulait qu'on "redevienne comme avant", celle-la* peut aller se faire voir. J'ai bien sûr accepté ses excuses, accepter qu'on renoue une relation amicale, en laissant une porte ouverte à notre "complicité" comme elle dit mais je lis de plus en plus son hypocrisie, elle m'apparait exacerbée, je ne pense plus pouvoir retrouver confiance et complicité avec elle*. Elle* qui, mine de rien, m'a fait souffrir alors qu'elle n'en vaut pas la peine, elle* qui efface tout autour de son copain avec qui les enfants sont déjà baptisés (elle n'a pas encore 19 ans. Hum.) Malgré tout je regrette de ne pas pouvoir montrer à mes collègues biophysiciens ma vraie facette en soirée, je suis à peu près sûre qu'ils ne me pensent pas fêtarde, mais calme, posée et j'aimerai leur montrer que je sais faire la fête !

Et puis, après ce départ laborieux, il y a eu le Week-End d'Intégration le dernier week-end d'octobre. Je me rappelle, je ne voulais pas y aller. J'avais pleuré le matin en partant, parce que j'avais peur. Peur d'être exclue, peur de ne pas m'éclater comme les autres, peur qu'on ne m'intègre pas, peur de prendre du poids aussi. Mais pas le choix de toute façon, c'était payé, signé, préparé. Et mon dieu comme j'aurais fauté de ne pas y aller. J'ai vraiment bien fait d'y aller. Je n'ai pas forcément lié d'affinité avec les personnes de mon bungalow (pas vraiment même) mais au cours des 2 soirées du vendredi et du samedi j'ai bien profité. Le premier soir a fini tôt pour moi. A 23h30 on me mettais au lit après un passage au stand de la Croix Rouge (Hum. Pas fière). Mais j'ai quand même eu le temps ce soir là de parler avec pas mal de personne, de prendre l'apéro avec des collègues de promos, de rencontrer celui qui est devenu (pour moi) un vrai ami et de me rapprocher d'un jeune homme charmant*. Le lendemain, après une journée de plus ou moins bizutage (au cours duquel personne n'état forcé de quoique ce soit), deuxième soirée. Soirée avec repas organisé qui a fini (si on peut dire que le repas a eu le temps de commencer) en bataille de couscous entre 300 (voire plus) étudiants en médecine de la 2ème à la 6ème année. Et puis ca c'est poursuivi comme la veille dans la salle arrangée en "boite". Et pour moi c'était avec le jeune homme charmant* de la veille. Et on a fini ensemble. Bien fini. Malheureusement pour moi, ça n'a pas duré au-delà du WEI. Pour une fois, que 'j'arrivais à quelquechose' avec un garçon, j'avais tout idéalisé, monté dans ma tête tout ce qui aurait pu être notre histoire. Mais au fond je savais bien que ca ne pouvait pas se faire. Qu'un garçon en P2 ne s'engage pas. Encore moins avec une fille comme moi. Mais malgré tout, j'ai nourri cet espoir et cette illusion m'a aidé. Cette illusion m'a montré que tout n'était pas figé, que je pouvais faire quelquechose, qu'il y a des choses dans la vie qui valent la peine de se battre, que tout n'est pas perdu. Que peut-être le bonheur m'a réservé une place quelque part. Que ma part du gâteau est là, quelque part et que je vais, un jour, pouvoir la saisir et la dévorer. Alors même si j'ai pleuré pour lui, je le remercie, de m'avoir faire prendre conscience de ça et de m'avoir offert une accalmie dans mon ciel orageux.

Je crois que globalement ce WEI m'ai fait du bien, donne une nouvelle impulsion. S'en sont suivi 2 mois, novembre et décembre, de plus ou moins insousiance, légèreté, qui m'ont ouvert aux autres et permis de me détacher de mes problèmes tcaiens (voilà c'est dit). Et de manger plus (c'est dit aussi). Sans prendre plus de poids (...).

Et puis Noël, après une année d'absence due à la P1/PACES. Du bonheur à l'état pur. Un concentré de joie. Du plaisir. Des rires, De la complicité. Des restrictions certes mais un vrai repos de l'esprit et du corps. Un vrai retour aux sources familiales. Essentiel. Cela me paraît tellement loin, mais j'en ai profité. De chaque instant.

Et le Nouvel an. Sympathique.

Et les partiels de janvier. Synonyme de pression et de relative rechute. Beaucoup de stress et peu de confiance en moi. Des nuits courtes côté sommeil (5h) et des journées longues de travail pour un résultat qui se fait encore attendre mais qui ne s'annonce pas bon. Du tout. Hum.

Et un passage au Havre, dans la nouvelle vi(ll)e du Jumeau et du pote. Avec P., une amie, d'une sincère et vraie amitié. Un WE de plus ou moins débauche, à ne penser à rien, même plus aux horaires. Deux minettes au milieu de marin. Joie. Bonheur. Mais trop court et retour difficile à la réalité.

3 semaines de cours et on est déjà aujourd'hui.

Aujourd'hui dimanche 5 février 2012.

Et depuis mercredi, l'avenir se dessine autrement. Il semble qu'à la rentrée prochaine je sois Polonaise. Article à venir...

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