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Always happy and free... ?

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13 avril 2013

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Samedi 13 avril 2013

J'ai eu envie d'écrire ce matin. Et puis en me connectant, j'ai eu la flemme. Et puis je me suis dit qu'il fallait que je me force et que "ça" viendrait. "Ca" ou l'inspiration, l'élan, la motivation... Et puis, il est peut-être temps de faire le point. Dernier article daté de cette été, il s'en est passé des choses depuis.

L'article finissait sur un chiffre. 33,9. Chiffre qui a augmenté ces derniers mois. Depuis février pour être précise. 36,5 ce matin. Et j'ai du mal à l'accepter. J'ai du mal, mais je ne me hais pas, je n'ai pas envie de m'arracher la graisse, la chair, les cheveux, comme quand je prenais 500g avant (jusqu'il n'y a pas si longtemps en fait...). Je ne dirais pas que j'accepte parfaitement ces kilos, ces 2,5 kilos, mais j'essaie de faire avec, de ne pas y penser. En fait ce qui m'énerve, c'est de prendre ce poids sans vraiment lacher prise, en calculant toujours, en pesant continuellement, en me pesant pluriquotidiennement, en comptabilisant les calories. Ce qui me conduit à penser qu'en lâchant ce contrôle que j'exerce perpétuellement je vais enfler, devenir en surpoids en un rien de temps. D'autant que dans me tête ça reste le chaos.

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La semaine, les 2 dernières semaines ont été particulièrement difficiles. Enfin je devrais peut-être commencer par revenir sur la rentrée et tout ce qu'il y a eu depuis septembre. A vrai dire, je ne sais pas trop par quoi commencer. Il y a eu la rentrée, et contrairement à la rentrée précédente je ne me suis pas retrouvée seule mais, plus ou moins, dans un groupe avec des nanas cools. Mais LA nana cool, S. qui avait embelli ma P2, m'avait fait me sentir bien et appréciée, m'avait invitée en soirée etc., elle, état en Erasmus pour le 1er semestre. Avec les autres nanas ont a essayé de mainteneir notre petit groupe, de se faire des soirées, d'aller aux soirées organisées par la promo etc. On n'a pas trop mal réussi en fait. Mais le niveau de boulot nous a bien rattrapé, et on s'est mises à bosser de plus en plus, si bien que rétrospectivement le 1er semestre a été studieux. Et mon hyperactivité intellectuelle s'est renforcée considérablement, ma culpabilité à ne pas bosser également, ma volonté de perfection(nisme) aussi. Au final, j'ai pas trop profité de ce putain de 1er semestre. Mais je l'ai validé, 14,022 de moyenne, on vient d'avoir les résultats.

C'était aussi le premier semestre dans mon appart, toute seule, à me gérer, moi, mes horaires, mes repas, etc. Et je pense que ne plus être avec les parents, dans une ambiance qui était devenue pourrie disons-le, ne plus subir leur regard m'a beaucoup aidé. Et même si la balance alimentaire en a profité pour faire une entrée fracassante, j'ai quand même réintroduit beaucoup de chsoes dans mon alimentation : les féculents d'abord (pâtes, riz, semoule, purée, pomme de terre), le pain le soir, la râpé dans les plats, les goûters (oréos, délichocs, pim's, écoliers...). Et surtout je prends du plaisir à me faire à manger, à me faire mes petites recettes, bien que cela soit encore très très, trop, calculé. Du coup, je n'ai aucune spontanéité dans mes repas, et j'ai beaucoup de mal à évaluer ma satiété ou non-satiété. Et j'ai toujours beaucoup de mal à aller manger à l'extérieur. C'est pour ça que ça me prend beaucoup la tête et que je ne me sens pas du tout plus proche de la "normalité". Parce que tout ça me fait me prendre la tête, et surtout, m'écarte des gens. Je me déteste pour ça. Bref. Là je n'augmente plus mes apports, j'aimerais stabiliser à ce poids, voir même vers les 36 plutôt, mais mon putain de corps n'a pas l'air de l'entendre de cette manière et ça me gonfle profondément. Enfin, en ce moment ce n'est plus trop cela qui me déprime. C'est le fait de me sentir seule. Seule. Seule. Seule. Profondément seule.

Bon ok, je ne suis pas toute seule. J'ai les parents qui sont toujours là pour moi, me soutiennent à chaque seconde et sont fiers de moi (ce sont eux qui le disent hein !), mon frère, mon amour de frère jumeau, le plus important, toujours là, à m'écouter quand ça va pas (même si je ne me livre jamais vraiment), à me faire rire comme lui seul sait le faire, à me suivre dans mes conneries, à me conseiller, me soutenir d'un regard de faux grand frère que j'aime tant. Et puis, P., ma P., nos RU du vendredi, nos potins, nos confidences. J'ai vraiment trouvé en elle une vraie amie comme il y en a peu. Franche, loyale, fidèle, à qui je peux, je crois, tout dire, avec qui je n'ai pas peur d'être moi. Et puis A., même si cette année des milliers de kilomètres nous séparent. Et puis, P. garçon, et A. garçon, et G. garçon aussi, et puis toute la bande du lycée. Même si nos chemins se sont un peu écartés avec nos études respectives, je sais qu'on se retrouvera toujours à un moment donné, au complet ou non, d'ailleurs.

Ce qui me fait me sentir seule, c'est le quotidien, la promo, le quart de promo. Quand je vois que je ne suis pas spontanément invitée aux soirées, que je dois demander de venir, qu'on ne pense pas à moi quand on se fait un ciné, comme ça, à la dernière minute. Pourtant je ne pense pas être moins sympa qu'une autre. Monsi grande gueule oui, moins désinhibée certainement, moins à l'aise aussi. Mais c'est qu'il me faut du temps, du temps avant d'être à l'aise, avant de faire confiance, avant de me sentir bien et d'être donc de ce fait, naturelle et spontanée. Alors du coup, dans ce groupe, mon quart de promo, je suis effacée, disons-le. On m'oublie facilement. Pourtant, individuellement, je veux dire quand je suis avec chaque personne à part, ou plus mais pas tout le groupe en même temps, je ne me sens pas potiche, je me sens plutôt bien même. Mais peut-être qu'au fond je me mens à moi-même en disant cela. Peut-être que j'essaie juste de m'en convaincre, et que j'y arrive. Peut-être que les autres, eux, sentent ma non-confiance en moi, et réagissent en conséquence, en ne venant pas vers moi. 

C'est pour cela que les 2 dernières semaines ont été difficile, très difficile même, moralement. Sentiment de ne pas être à ma place, sentiment de solitde profonde, sentiment que je n'arriverais jamais à m'intégrer, sentiment de ne pas être aimable. Bref beaucoup de pleurs.

Alors que ces 2 dernières semaines ont été riches en bonnes nouvelles : validation du semestre, trouvage d'un nouvel appart pour juillet (ilesttropbeauetgraaaand), et embauche (possible, si Plougastel me propose rien de bien et si je réponds à temps :/) à la maison de retraite des 4 moulins en juin et juillet. Je n'ai pas le sentiment d'avoirapprécié ces nouvelles. Tant pis.

Côté coeur (bah oui, parce que ça aussi, ça me plombe le moral), l'année a été assez "riche". Pour la faire court, une aventure (et un beau film dans ma tête, je vous jure, Hollywood carrément --') avec G., un D2 vraiment graouh mais vraiment casé aussi. Couché ensemble au WEI (pas glorieux, mais c'était bon quand même), sortis ensemble en boîte (alors qu'il était toujours avec sa copine hein...), il a rompu avec sa copine peu après (hollywood +++), mais est ressorti avec au ski, depuis 0. Et avec le rateau que je me suis pris par sms (même si monsieur est désolé, gêné blablabla), j'y touche plus, je n'y songe même plus). Et puis le ski. Hum. Pas glorieux, ma dignité est morte la-bas. Sortie juste une soirée avec un autre D2 (décidément, la réputation que je dois avoir). Et le dernier soir, très chaud, de la boîte à la cage d'escalier en passant par l'ascenseur avec un P2 de 23 ans, K. Et puis, K. le come back de retour à la fac, à une soirée en boîte en février. Sauf que ce soir là, on a fini chez moi. Jepasselesdétails. Et je me suis fait bâchée bien comme il faut, après lui avoir proposé d'aller boire un verre. Monsieur n'a pas trop de temps à consacrer à une raltion ces derniers temps. Etmonculc'estdupoulet ? Bref. Tous ces chiens des bois m'ont mise en mode "les mercs sont tous des cons". Mais comme je le disais à A. sur FB l'autre jour, j'attends toujours, et mon coeur d'artichaud attend aussi, celui qui me fera changer d'avis. Peut-être que je le rencontrerais ce soir, au Gala Santé. Oui parce que, mon coeur d'artichaud et moi on s'est fait un putain de fil à propos de ce soir aussi. Je sens que je vais être bien déçue...

A propos de ce soir, il est déjà 11h45. Rendez-vous chez le coiffeur dans 2h, je suis toujours en pyjama, je sans que je vais être à la bourre. Et pourtant j'en aurais des choses à écrire encore. Pour quelqu'un qui avait la flemme d'écrire.

La suite au prochain épisode. Bientôt, ou pas.

 

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13 août 2012

Lundi 13 août 2012 Et presque 3 mois plus tard,

 

 

Lundi 13 août 2012

Et presque 3 mois plus tard, on en est où ? Loin, très loiiiiin ! (Mais pas en Pologne huhu). Depuis ce fameux jour annulation Erasmus-entretien d'embauche, les choses ont beaucoup avancé et je les ai bien poussée (quand on veut, on peut ! Oui je sais jmelapète...) !

Dès le retour au domicile, la promesse d'un emploi en poche, début des recherches d'appart (des heures et des heures sur leboncoin.fr). Le gros keaf en somme. Sérieux, j'ai aimé cherché un appart, me projeter dans un nouveau chez-moi alors que je m'étais forcée à tirer un trait sur cette idée (j'y étais d'ailleurs pas tellement parvenue, j'étais plutôt au stade du pointillé...). Et là donc euphorie, recherches a bloc, prise de rendez-vous et enfin visites ! Un premier trop beau me passe sous le nez avant même d'avoir pu le visiter, un deuxième trop beau est trop cher, un troisième est bien, mignon, neuf, petit mais bien aménagé, avec un beau parquet en bois foncé, en pleine ville et à 2 minutes à pied de ma fac chérie..., allez HOP on signe, celui-là ne me passera pas sous le nez ! Emménagement prévu pour le 1er juillet. En attendant, il reste tout le mois de juin pour organiser tout ça et je m'y mets. Je n'ai que ça à faire d'ailleurs et heureusement que j'ai ça pour meubler mes journées car, comme d'habitude, je suis la seule en vacances au mois de juin (avec Miss P. aussi quand même) mais cette fois la dépression ne m'aura pas. Alors je cherche, je compare, je liste, je calcule... Je m'affole devant les prix des clic-clacs, je rêve un peu aussi devant ce mobilier que je n'aurais pas (pas encore en tout cas mouahaha). Et puis début juin, appelle de la maison de retraite alors que je bronze dans le jardin. "Est-ce que vous seriez disponible pour faire un remplacement de nuit pour 5 nuits ce mois-ci ?". Et moi, tellement peur d'être prise pour une employée qui ne veut pas bosser, tellement peur qu'on me "sanctionne" pour avoir refusé, je dis oui ! Et je fais bien. Au total, après d'autres appels tout au long du mois de la cadre totalement à l'arrache, je cumule 9 nuits de boulot sur le mois de juin -> 867 €. De quoi bien meubler mon petit 20m² ahah ! En plus de l'aspect financier, tout ça m'a permis de ne pas rester à me morfondre chez moi, à ne pas déprimer du fait de l'inactivité. Le point négatif c'est que le travail de nuit, bah ça fatigue (ça épuise même), et puis ne faire que changer des couches c'est un peu badant alors à la longue tout ça, ça fait déprimer. Fort heureusement, tout ça s'est fini avec le mois de juin. Mais quand même, je me dis que si je n'avais pas eu ce mois de salaire, ça aurait été galère d'assumer les frais d'emménagement, alors je suis pas peu fière de moi.3083494665_1_3_wBlN86jH

Bon après tout ça, juillet et son lot d'événements : début du travail de jour (beaucoup plus réjouissant, avec une super équipe, de bonnes rigolades et de la bonne humeur), des soirées avec les potes, quelques trop rares jours de repos dans mon chez-moi, un apéro-crémaillère avec mes parents, frère et Mamie, les Vieilles Charrues, l'annulation d'un voyage en Italie (et des larmes de déception), le départ de A. vers son nouveau pays pour l'année, un départ imprévu pour l'Espagne pour des vacances familiales tout aussi imprévues. Mais bon, aussi de la fatigue et un léger coup de déprime (que je mets sur le compte de la fatigue).

Et cette semaine en Espagne, à cheval sur juillet et août, mais quel Bonheur Mesdames et Messieurs ! Du repos, du rienfoutage, du soleil, ma famille, de la décompression, l'esprit libéré... J'en veux encore bordel !

Et le retour, un peu difficile. Sous la pluie. Par 5 jours de boulot non-stop. Avec un jardin et une serre à s'occuper. Comme si tous les bénéfices de la semaine espagnole s'étaient volatilisés. Et la déprime un peu. Le manque d'eux, la solitude alors que tout le monde est en vacances et que je suis la seule à B. à bosser. Mais c'est reparti. J'ai ré-enchaîné, je continue, je réfléchis pas, je fais ce que je dois faire : boulot, jardin, courses, potes... Je ne réfléchis pas, comme ça je ne réalise pas, je m'anesthésie de la fatigue et des émotions.

Retour de la Mamie aujourd'hui (ahah), des parents samedi, du frangin dans une semaine. Ca va le faire.

Ah ! et ce matin, dans un élan de jenesaismêmepasquoi, j'ai décroché mon téléphone (si on peut dire parce qu'avec un portable... bref!) et composé le numéro du Dr M. La secrétaire : "Le Dr M. est en vacances aujourd'hui pour 3 semaines". Je dois rire ? Après un an sans suivi, je me décide enfin et pof ! Personne. Allez rions plutôt que de pleurer...

Ah oui parce que depuis le retour d'Espagne j'ai re-atteint mon poids le plus bas (34.2) et même plus avec un aperçu de 33.9. Pas fière. Mais pas de réaction non plus.

24 mai 2012

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24 Mai 2012

Journée riche aujourd'hui (pas nutritivement bien sûr huhu (humour mal placé bonjour/soir)).

Debout 7h30, petit-dej' composé de 2 english muffins miamesquement tartiné de nutella-beurre-confiture (pas tout en même temps hein) devant BFMTV (ouioui Madame), promenade en short pasglam' dans mon petit quartier tout mignonnet avec Chienchien, douche (détail crucial disons-le), et fac direction "bureau des relations internationales". Il est environ 11h10. "Bonjour Mme LaSecrétaire" et...oh ! "Bonjour M. LeDirecteurDuProgrammeErasmus" (doubleshit). Bon on se défile pas et on annonce.

Sortie de la fac à 11h45. Téléphone à la Madre. "Bon je sors de la fac, c'est fait, j'ai annulé mon départ pour la Pologne".

Pi' voilà, pas grand chose à ajouter au final. Etant donné que je ne me suis jamais projetée, que je n'ai jamais vraiment réalisé que je devais partir, que je ne sais même pas si j'ai vraiment voulu partir un jour, ça ne me fait pas grand chose. Ca va en tout cas me permettre d'arrêter de me poser 3665458 questions/jour. C'est dingue comme je peux être anesthésiée de toutes émotions parfois, comme les choses peuvent me paraître lointaines alors qu'elles me concernent et me touchent directement.

Et puis à 13h30, récupération du Frangin au port et c'est parti pour un parcours caniculaire en ville à bord de la voiture pour rendre visite à Maman-Mamie-Papa en un minimum de temps, en plein dans les embouteillages, avant le réembarquement. 

Et pour finir l'après-midi, entretien d'embauche dans une maison de retraite pour cet été, pour venir aide à autrui, l'accompagner dans son quotidien, car.... pour gagner de quoi payer un futur loyer. Et apparemment, au bout d'une demi-heure d'entretien, la cadre a conclu que c'était ok, je suis prise, juillet-aout pour laver les fesses fripées de nos aïeux. Et LE truc de ouf, c'est que la cadre est trop flex' et que j'ai réussi à faire passer une semaine d'absence fin juillet ("pour une formation étant donné que je fais partie du bureau des étudiants blablabla"... non en fait jvais me dorer la face à Rome mouahaha). Bon j'ai pas poussé pour les Vieilles Charrues quand même, on verra sur le coup... Bon j'ai pas encore signé tous les papiers etoutetout mais d'après elle c'est ok. Et là, moi je me mets juste à mégarêver de mon futur petit studio à la rentrée, trop magnifique où je pourrais inviter mes potos à l'apéro, inviter un amoureux (trop relou la meuuuf)... Bref. Ne nous enflammons pas trop.

Je bâcle maintenant cet article (mamie va aller se coucher).

Sinon je me hais toujours autant (aujourd'hui 35.4). Mais moins que lundi (36.0), que mardi (35.8), que mercredi (35.5). Et j'espère plus que demain... J'essaie de m'occuper. Les vacances d'été ont toujours été dures pour moi. Chaque fois la grosse déprime, solitude, ennui, lassitude. Là je m'en sors pas trop mal. J'suis toujours plus ou moins sanspotedisponible mais j'essaie de me bouger seule et de me trouver des occupations. Et perdre du poids ca occupe (piscine, marche, vélo). Jenesuispasfolle.

28 mars 2012

Condamné à être libre.

Et après 6 jours atroce de carnage cérébral, de chaos spirituel, de cyclone du système lymbique et du cortex insulaire, je m'apaise enfin. Un peu. Mais je ne sais toujours pas quoi faire. Partir ? Rester ? Partir ? Rester ? Rester... Pourquoi je veux rester et surtout pourquoi je ne veux plus partir ? Ai-je seulement déjà voulu partir ? je veux dire aussi loin et dans ce contexte. Oui parce que même si Erasmus c'est européen, la Pologne c'est pas tout près. Je vais pas rentrer un week-end sur deux chez moi quoi. En fait j'ai peur tout simplement. Je me suis lancée la dedans, dans toute cette procédure, en octobre et je crois que je n'y ai jamais vraiment réfléchi. J'avais juste envie de me barrer. Me barrer de chez moi, de chez mes parents, de cette maison où je me retrouve fille unique, de cette maison qui m'éloigne de la vie étudiante, de cette maison où je ne suis pas seule, qui me prive de mon indépendance, où j'étouffe de cette hyperattention paternelle. Pourtant je les aime (bien que cela fasse maintenant 2 mois que mon père m'évite), et je sais qu'ils font tout pour que je me sente bien mais ca ne suffit pas. J'estime normal de ressentir ça aujourd'hui. Ce n'est pas un caprice que de vouloir partir, il est temps, j'ai besoin de partir, d'être seule pour m'épanouir. Et je suis sûre que nos relations n'en seront que meilleures. Alors oui je voulais partir, et la Pologne s'est présentée à moi. Et j'ai agi. Ok mais j'ai pas réfléchi. J'ai encore fait pareil que E., mon cousin. Mon cousin qui a réussi sa première année primant, qui m'a conseillé pendant la mienne, m'a rassurée, aidée, soutenue. Sans lui je ne serais pas là en ce moment à la BU de médecine à écrire cet article. Je l'ai idolâtré, carrément. Alors je me dis que, tordue comme je suis, inconsciemment j'ai voulu faire comme lui. Et maintenant je me retrouve là, à plus savoir quoi faire. Oui je veux partir mais pas de Brest. J'ai mis du temps à m'adapter ici, à me sentir bien. Je ne me suis jamais sentie aussi bien. Au collège, c'était un âge bâtard, j'ai vraiment souffert des changements (anodins mais pas pour moi), de mon corps, des moqueries, du sentiment d'être de trop au collège et de pas être assez (bien, parfaite) à la maison. Au lycée, j'ai commencé ma dégringolade, avec l'hospit en première et la lente, très lente rechute en terminale, ce besoin de perfection dans tous les domaines qui m'obnubilait et cette profonde tristesse enfouie, si bien que je ne m'en rendait même pas compte. Et puis la P1. Année entre parenthèses. Suivi d'une dépression post-p1, très dure à encaisser et dont j'ai mis du temps à me relever. Depuis octobre-novembre à peu près, et tout doucement. Et aujourd'hui je me sens bien. Enfin relativement, mais j'ai le sourire à la fac. J'ai enfin le sentiment d'avoir ma place quelque part. Et je dois partir ? Ma fac..., il suffit que j'y mette les pieds pour être de bonne humeur. Peut-être que ce n'est qu'une façade, qu'un visage que je me donne, un sourire que je colle sur mon visage pour faire semblant, faire croire que je suis bien mais, en tout cas, ça marche. On va dire que c'est ma méthode Coué à moi. La fac et tout ce qu'il y a autour, toutes les personnes que j'y ai rencontrée, et que j'apprends à connaître petit à petit. Et j'ai l'impression qu'il me reste tant à découvrir ici, l'impression de n'avoir eu qu'un aperçu. L'année est passée trop vite. Elle était trop courte. C'est un fait. D'octobre à mai avec 2 mois, décembre et avril, en dehors de la fac pour les révisions c'est trop court. J'en veux encore bordel ! Je veux pas que ça s'arrête ! Et la soirée d'hier, le Gala Santé, m'a fait rêvé. Rêvé à ce que pourrait être la suite, à ce que je pourrais vivre en restant ici. Certes je pourrais rêver à ce que je peux vivre en Pologne mais si je n'y vais pas, ça ne me manquera pas, de fait, puisque je ne l'aurais pas vécu, expérimenté. Je fais peut-être une énorme connerie, un choix que je vais regretter toute ma vie. Peut-être que l'année prochaine ne sera pas à la hauteur de mes espérances, peut-être que je m'en sortirais très bien en Pologne, que je m'y épanouirais bien plus mais je crois que mon choix est fait... Pour l'instant.

9 février 2012

Nouveau (lieu de) départ 2012-2013

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Białystok [bʲaˈwɨstɔk] (en biélorusse : Беласток, en lituanien : Balstogė, en yiddish: ביאַליסטאָק) est la plus grande ville du nord-est de la Pologne, chef-lieu de la voïvodie de Podlasie, près des frontières biélorusse et lituanienne. Elle a été fondée par Gediminas. Elle comptait 294 265 habitants en 2008 (2001 : 286 000). C'est une ville industrielle (industries textiles, alimentaires, chimiques et mécaniques). La ville est le chef-lieu du Powiat de Białystok ainsi que du Powiat-Ville de Białystok.

D'un côté, l'excitation de partir, découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, rencontrer de nouvelles personnes, faire la fête, devenir indépendante, me débrouiller seule...

De l'autre, l'appréhension, la peur d'échouer, de ne pas réussir à tenir hors de mon chez-moi, la peur du manque de la famille, des repères, des habitudes, la peur du froid, de la dépression (que je contiens déjà assez mal ici) ...

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5 février 2012

Et maintenant on fait quoi ?

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Années révolues : 19

Années gâchées : 4 et 1/2

Psychologue(s) abandonné(s) : 1

Psychiatre(s) pas rappelé(s) :

Médecin(s) traitant(s) incompétent(s) rejeté(s) : 1

Litres de larme versés : 452896

Rage recrachée : 5268749 Watts

Rage encore enfouie : 65895321476 Watts

Rêves/objectifs atteints : 4 (? : Mention TB, P1, Barcelone avec Elles, permis)

Rêves/objectifs à atteindre : à déterminer

Kilomètre me séparant de Bialystok : 2328

5 février 2012

Faisons le point...

Aujourd'hui dimanche 5 février 2012.

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4 mois et demi de P2 à mon actif (ou plutôt FGSM2 ouiouioui). Déjà.

Des débuts difficiles : laissée par celle* que je pensais être une vraie amie, seule face à des affinités déjà bien marquées, je me suis accrochée, difficilement, pour qu'on ne m'efface pas, et pour ne pas m'effacer moi-même. Inscrite dans un groupe de tutorat de biophysique pour 'venir en aide' aux étudiants de première année (comme mes prédécesseurs l'avaient fait avec moi. Prédecesseurs que j'ai tant admiré), je crois que c'est une des meilleures décisions que j'ai prise cette année. Ca m'a permis de rencontrer un bon groupe d'amis, on se dit même être une famille, en appelant nos chefs de pôle 'Maman' et 'Papa'. Maintenant c'est avec eux que je sors le jeudi et depuis quelques temps je me sens vraiment bien avec eux, j'arrive à être moi-même, ce qui n'est pas le cas avec tout le monde. Et celle* qui m'a laissée depuis cette année, celle* à qui je me confiais tant l'an dernier, celle* la même qui m'a demandé par sms de la pardonner, qui m'a dit ses regrets, qui m'a avoué qu'elle voulait qu'on "redevienne comme avant", celle-la* peut aller se faire voir. J'ai bien sûr accepté ses excuses, accepter qu'on renoue une relation amicale, en laissant une porte ouverte à notre "complicité" comme elle dit mais je lis de plus en plus son hypocrisie, elle m'apparait exacerbée, je ne pense plus pouvoir retrouver confiance et complicité avec elle*. Elle* qui, mine de rien, m'a fait souffrir alors qu'elle n'en vaut pas la peine, elle* qui efface tout autour de son copain avec qui les enfants sont déjà baptisés (elle n'a pas encore 19 ans. Hum.) Malgré tout je regrette de ne pas pouvoir montrer à mes collègues biophysiciens ma vraie facette en soirée, je suis à peu près sûre qu'ils ne me pensent pas fêtarde, mais calme, posée et j'aimerai leur montrer que je sais faire la fête !

Et puis, après ce départ laborieux, il y a eu le Week-End d'Intégration le dernier week-end d'octobre. Je me rappelle, je ne voulais pas y aller. J'avais pleuré le matin en partant, parce que j'avais peur. Peur d'être exclue, peur de ne pas m'éclater comme les autres, peur qu'on ne m'intègre pas, peur de prendre du poids aussi. Mais pas le choix de toute façon, c'était payé, signé, préparé. Et mon dieu comme j'aurais fauté de ne pas y aller. J'ai vraiment bien fait d'y aller. Je n'ai pas forcément lié d'affinité avec les personnes de mon bungalow (pas vraiment même) mais au cours des 2 soirées du vendredi et du samedi j'ai bien profité. Le premier soir a fini tôt pour moi. A 23h30 on me mettais au lit après un passage au stand de la Croix Rouge (Hum. Pas fière). Mais j'ai quand même eu le temps ce soir là de parler avec pas mal de personne, de prendre l'apéro avec des collègues de promos, de rencontrer celui qui est devenu (pour moi) un vrai ami et de me rapprocher d'un jeune homme charmant*. Le lendemain, après une journée de plus ou moins bizutage (au cours duquel personne n'état forcé de quoique ce soit), deuxième soirée. Soirée avec repas organisé qui a fini (si on peut dire que le repas a eu le temps de commencer) en bataille de couscous entre 300 (voire plus) étudiants en médecine de la 2ème à la 6ème année. Et puis ca c'est poursuivi comme la veille dans la salle arrangée en "boite". Et pour moi c'était avec le jeune homme charmant* de la veille. Et on a fini ensemble. Bien fini. Malheureusement pour moi, ça n'a pas duré au-delà du WEI. Pour une fois, que 'j'arrivais à quelquechose' avec un garçon, j'avais tout idéalisé, monté dans ma tête tout ce qui aurait pu être notre histoire. Mais au fond je savais bien que ca ne pouvait pas se faire. Qu'un garçon en P2 ne s'engage pas. Encore moins avec une fille comme moi. Mais malgré tout, j'ai nourri cet espoir et cette illusion m'a aidé. Cette illusion m'a montré que tout n'était pas figé, que je pouvais faire quelquechose, qu'il y a des choses dans la vie qui valent la peine de se battre, que tout n'est pas perdu. Que peut-être le bonheur m'a réservé une place quelque part. Que ma part du gâteau est là, quelque part et que je vais, un jour, pouvoir la saisir et la dévorer. Alors même si j'ai pleuré pour lui, je le remercie, de m'avoir faire prendre conscience de ça et de m'avoir offert une accalmie dans mon ciel orageux.

Je crois que globalement ce WEI m'ai fait du bien, donne une nouvelle impulsion. S'en sont suivi 2 mois, novembre et décembre, de plus ou moins insousiance, légèreté, qui m'ont ouvert aux autres et permis de me détacher de mes problèmes tcaiens (voilà c'est dit). Et de manger plus (c'est dit aussi). Sans prendre plus de poids (...).

Et puis Noël, après une année d'absence due à la P1/PACES. Du bonheur à l'état pur. Un concentré de joie. Du plaisir. Des rires, De la complicité. Des restrictions certes mais un vrai repos de l'esprit et du corps. Un vrai retour aux sources familiales. Essentiel. Cela me paraît tellement loin, mais j'en ai profité. De chaque instant.

Et le Nouvel an. Sympathique.

Et les partiels de janvier. Synonyme de pression et de relative rechute. Beaucoup de stress et peu de confiance en moi. Des nuits courtes côté sommeil (5h) et des journées longues de travail pour un résultat qui se fait encore attendre mais qui ne s'annonce pas bon. Du tout. Hum.

Et un passage au Havre, dans la nouvelle vi(ll)e du Jumeau et du pote. Avec P., une amie, d'une sincère et vraie amitié. Un WE de plus ou moins débauche, à ne penser à rien, même plus aux horaires. Deux minettes au milieu de marin. Joie. Bonheur. Mais trop court et retour difficile à la réalité.

3 semaines de cours et on est déjà aujourd'hui.

Aujourd'hui dimanche 5 février 2012.

Et depuis mercredi, l'avenir se dessine autrement. Il semble qu'à la rentrée prochaine je sois Polonaise. Article à venir...

25 juin 2011

J'ai tout pour être heureuse (paraît-il)...

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... alors qu'est-ce qui va pas chez moi ?!

22 juin 2011

Bac +1 (Je sais ça s' dit pas)... ...Plus qu'11

stethoscope

Bac +1 (Je sais ça s' dit pas)...

...Plus qu'11 ans d'études

 

 

Et un rêve qui est en train de se réaliser...

Pour l'amour du stéthoscope

21 juin 2011

2010-2011 ou année des enjeux.

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Permis du Jumeau : Fait.

Mon permis : Foiré. Edit : Validé finalement.

TOIEC du Jumeau : Fait.

Concours du Jumeau : Ca le fait !!! (Il est trop fort *fière*)

Mon concours : En attente. Ca passe, à moi la P2 !

 

A votre avis, je stresse plus pour mon lui ou moi ? :/

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